Parasitologie bio: Vers les traitements naturels maison

Dans le soigner un jardin naturel à pour but par une meilleure connaissance des maladies, de savoir évaluer une juste intervention créera le moins d'impact négatif pour le milieu et les êtres vivants qui y évoluent à coté.

Sans parler de solution naturelle miracle, nous nous plaçons dans l'optique d'utiliser le bon produit au bon moment pour limiter au maximum les rejets de matières actives dans l'environnement, on réfléchit à une prévention d'avantage naturel.

Savoir discerner les maladies :

- bactériennes : Elles se développent surtout en serres dans des conditions chaudes et humides, on parle de la gale commune chez les pomme de terre, les taches angulaires chez les cucurbitacées, les flétrissements bactériens sur des populations de laitues, de choux, de carottes et d'oignons. La meilleure méthode de traitement est d'appliquer une simple rotation de culture et de désinfecter à l'alcool ses godets et plaque de cultures.

- virales : Elles peuvent être dévastatrices et viennent surtout des semences, mais aussi transmise par la chrysomèle et le puceron (plus rare). On les reconnait par les mosaïques qui affectent des tomates, des pommes de terres, pois, les cucurbitacées principalement. La meilleure méthode de traitement est d'appliquer la rotation des cultures et de repartir sur des semences saines.

- fongiques : Ce sont les maladies les plus courantes causés par des champignons microscopiques, les symptômes les plus courants sont la présence de tâches sur les feuilles comme le mildiou, l’oïdium, l'alternariose, l'anthracnose et autres taches foliaires. La meilleure méthode de traitement est de traiter en préventif deux semaine avant le moment ou peut apparaitre des symptômes. Par exemple, je repique mes plants de tomates à la mi-mai, je peux pulvériser du bicarbonate de soude ou une solution de lait, de purin de prêle ou de tanaisie pour les préparer à faire face champignon qui arrivera vers la de la mi juin. Au niveau de l'entretien, pour maximiser l'efficacité des traitements, on vaporisera une fois par semaine durant 2 mois et toujours, après chaque pluie.

Anthracnose sur tomate

Anthracnose sur tomate

Altise

Altise

J'encourage l'utilisation de produits naturels : auxiliaires biologiques (coccinelles, arachnides, nématodes, etc.), méthodes culturales basiques via le désherbage mécanique et la pulvérisation de produits biologiques (extraits de plantes, algues, etc.). Concernant les produits purement naturels, il est possible de s'en servir, mais uniquement de façon préventive.

En effet, c'est quand un jardin aura retrouver son équilibre écologique (biotope), sa chaine alimentaire qui englobe tout un milieu comprenant les oiseaux, les chauves souris, rapaces, etc. et insectes auxiliaires : coccinelles, syrphes, chrysopes, etc. que la lutte cessera et que les traitement naturels seront utilisés très ponctuellement.

 


 *Notes : Quand la faune sauvage est dans dans nos villes, ami ou alliés ?

Au-delà, des auxiliaires du jardin cité plus haut, nous avons des alliés que nous connaissons mal ou peu, par exemple la chauve-souris présente dans nos villages, mais aussi en zone périurbaine. En effet, elle est la meilleure alliée contre les moustiques en particulier le tigre (il pique en pleine journée, sans bruit et porteur de certaines pathologies tropicales.

À Lima au Pérou, on a mis en place une brigade de cinq vautours de Urubu noir : ils sont équipés de caméra Gopro et comme naturellement il cherche les décharges, là ils ont pour but de chercher les décharges sauvages et cartographie la ville.

Chez nous, ce sont les chèvres des fossés qui tondent des prairies et des pelouses, sur des talus inaccessibles en bordure de chemin de fer (sur le ligne du RER C, entres les stations de Versailles-Chantier et les Loges-en-Josas, vous avez un très beau parc avec ces spécimens). Le faucon peut limite la présence de pigeons trop invasif, quand ils sont trop nombreux à Paris, mais le problème c'est qu'il risquerait d'avoir trop de têtes décapités sur les pares-brises des voitures.

Suite ici avec l’architecte Nicolas Gilsoul, qui nous explique (cliquer sur l'image) :

Eco-paturage à Cachan avec la chèvre des fossés

Eco-paturage à Cachan avec la chèvre des fossés


 

La méthode biologique, les nombreuses alternatives

Contres les pucerons: le savon noir en comptant 30 ml de savon noir pour 1 litre d'eau de préférence tiède. L’idéal est d'utiliser un pulvérisateur ou une éponge pour des petits arbustes. Cependant, cette technique naturel doit nécessiter de la constance, une pulvérisation tous les 10 jours environ, allié au purin d'ortie. Le savon noir est un excellent mouillant pour tous types d'insecticides naturels.

On peut aussi faire une mélange solution d'alcool pour 2/3 d'eau avec un goutte de savon noir et quelques gouttes d'huiles essentielles (je rajoute 20 gouttes de HE "girofle feuilles" pour 100ml, on mélange les Huiles avant de mettre l'eau).

Pour traiter les cochenilles (aussi la farineuses), on emploie la même lotion en complétant avec un coton-tige imbibé de cette solution et en pulvérisant. On renouvelle tous les 2 jours, si besoin.

Ainsi, cette lotion alcool-savon-eau et huiles essentielles peut aussi traiter la fumagine, les acariens et les aleurodes, il s'agira aussi de bien aérer ces plantes surtout si celles-ci sont accoutumés à l'intérieur.

Du même alibi que certaines plantes carnivores, la capucine est idéal pour recueillir les pucerons, une fois que le pied de Capucine est vraiment envahi on l'arrache, on l’évacue ou la brûle.

Nous préférons certains répulsifs constitués de purins ou de décoctions de plantes, comme la menthe fraiche hachée, l'absinthe, la tanaisie (efficace contre aleurodes) et bien sûr l'inévitable purin d'ortie (efficace contre pucerons) qui fertilise tout en protégeant. Le purin d'orties est véritablement un élixir pour le jardin en plus de protéger, c'est un engrais naturel et un grand dévoreur de nitrate et de phosphore (qui en grande quantité, peut appauvrir un environnement). En résumé, le purin d'ortie à trois actions : Insecticide, engrais et accélérateur de compost.

*Notes: on peut essayer les décoctions qui peuvent avoir des effets similaires que les purins et qui sont prévus, quand on a pas le temps, ni les contenants pour réaliser un purin: on fait bouillir la plante recouverte de 4fois son volume d'eau durant 30min et on vaporisa la décoction refroidie pure ou diulé à 50% min selon l'intensité du problème.

La Roténone : insecticide non toxique d'origine végétal, qui est surtout utile contre les Altises et les Doryphores qu'on peut associer à de l'huile de colza et du pyrèthre pour une ingestion plus rapide sur les insectes (si forte attaque).

La Pyrèthre : Insecticide très efficace contre une grande palette d'insectes et d'acariens, mais attention celui-ci n'est pas sélectif et peut affecter les abeilles. On évitera de traiter en période de floraison.

Le BT (Bacillus Thuringiensis) : Insecticide naturel polyvalent qui est une protéine extraite de la bactérie, sous forme de poudre. Efficace contre tous types de chenilles.

Les nématodes:  Dans certains cas, l'utilisation de nématodes est intéressante avant d’utiliser dans la gamme bio, les produits à base de pyrèthre qui ne sont pas sélectifs et nocifs pour nos précieux auxiliaires du jardin. Les nématodes sont des organismes vivants, ce sont des vers microscopiques (invisibles à l’œil nu), présents naturellement dans le sol (mais en petits nombres). Ils agissent notamment sur les larves de parasites pouvant devenir ravageur, comme les taupins, hanneton, etc. Pour plus de détails, vous pouvez aller regarder l'expérience et les recommandations de Gilles Dubus


 Chez soi et dans sa cuisine, ce que j'ai de disponible

 

Avant de passer dans les commerces. Certains insecticides naturels se font à la maison, ils sont très efficaces, en particulier, celui à base d'Ail qui est très efficace pour éloigner certains parasites surtout les pucerons et le "Lessis" à la cendre pour protéger et contrôler toutes les larves de mouches sur les cultures et les plantes.

(* CC : cuillère à café et CS : cuillère à soupe)

 

Faces aux maladies fongiques (ou cryptogamiques): oïdium, mildiou, rouille.... - plus efficace en préventif.

- Le lait : l'emploi d'une solution de lait 1/2 écrémé et de neuf parties en eau est très efficace pour prévenir un grand nombre de maladies fongiques.

- Le bicarbonate de soude, à la maison il est surtout reconnu pour traiter les problèmes de moisissures. Ainsi, au jardin on peut se douter qu'il est un excellent fongicide. Cependant, par rapport à la bouillie bordelaise, il n'est pas là pour tuer le champignon mais pour en bloquer le de développement.

Pour le dosage, il s'emploie généralement dilué à 5ml, 1-2 cc* pour 1L d'eau est efficace.En pulvérisation sur feuillage d'une plante, il est mieux de ne pas dépasser 0,5 à 1% dans la préparation on peut ajouter 1 cs* de savon noir pour l'adjuvant (mieux coller sur la plante). On ajoute de l'eau tiède en battant dans un sceau, puis on verse dans le pulvérisateur en complétant avec de l'eau. Et cela est efficace dès les 1er symptôme et on renouvelle 1fois par semaine.

L'efficacité de ces deux traitements en préventif repose sur l'alcalinisation du feuillage, qui nuit donc au développement des champignons.

Du lait pour mes courgettes propose plus de 130 astuces de jardinage de Dan Marshall, au éditions Larousse.

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- Au niveau des purins de plantes pour le préventif, ça sera les purins de prêle et de tanaisie (pour ce dernier, aussi répulsif insectes) qui seront les plus efficaces, détails des recettes ci-dessous.

- Les huiles végétales sont également efficaces: avec l’huile de neem qu'on dilue dans 5ml de savon noir et qu'on mélange à 1L d'eau.

 

Pour le curatif (voir aussi prévention), les fongicides naturels commerciaux ont une efficacité relative selon le climat. Un emploi trop régulier à grandes doses peut déséquilibrer un sol.

- le soufre mouillable se pulvérise, ces vapeurs sont préventives et curatives sur l'oïdium et sur quelques acariens. Il faut éviter de traiter avec celui-ci quand les températures dépassent les 30°C. Il reste la meilleur solution en curative utilisé à 7g le L, cependant après ce traitement. On favorisera la méthode préventive de part la pulvérisation du bicarbonate de soude qui sera un "éliciteur" pour la plante et qui bloquera l’oïdium, à appliquer 1 fois toutes les 2 semaines pour une dose de 10g/l (soit une cuillère à soupe)

L’indispensable cuivre présent dans la bouillie bordelaise est surtout préventif, il n'a pas d'action curative mais préventive en développant un film bleuâtre qui empêche les spores des champignons de germer et de contaminer la plante (freine le métabolisme) et agit sur les bactéries. Cependant, il faudra faire attention à la quantité pulvérisé, le cuivre peut à des passages trop fréquent s'accumuler dans le sol et devenir toxique.

D'une manière générale, comme il est souvent expliqué sur ce site, plus le sol est équilibré (Ph neutre) et garde une activité biologique intense plus les plantes auront de l'énergie pour éviter les maladies. Ainsi, le charbon de bois renforce le terrain  en le purifiant et l'assainissant, à utiliser minutieusement de façon localisé. On prévoit 100 à 300 g/m2 en incorporant au sol (bien disperser). On peut aussi utiliser la suie pour 200 à 300g dans 10 litre d'eau en laissant macérer quelques jours et épandre sur le sol en pulvérisant.

Les actions directes sur la plante, voir dans les magasins biologiques l'extrait de pépin de pamplemousse qui est très efficace d'une part sur l'homme et d'autre part sur la plante en pulvérisant sur la plante pour 35 à 40 gouttes par L/eau (on renouvelle tous les 30 jours). Toujours pour les maladies cryptogamiques, le purin de compost (pour 10 litre d'eau, laisser macérer pendant 1 semaine 1/2, murissement après 6 mois) est efficace contre les maladies cryptogamiques en pulvérisant sur les feuilles.

Autres techniques de prévention : Barrières anti-limaces, avec les cendres, aiguilles de pin, marc de café mélangés, ces matériaux à petite dose (attention au sol et à sa composition et à renouveler après chaque pluie).

La pharmacie du jardin chez Joseph Chauffrey

La pharmacie du jardin chez Joseph Chauffrey (cliquer sur l'image pour agrandir)

Enfin, il est essentiel de comprendre que ces produits naturels peuvent être appliqués en prévention aussi bien que comme curatifs. Ils sont suffisants, si on mesure bien le seuil d’intervention de la zone à traiter. Les produits phytosanitaires sont à utiliser en dernier recours, selon la superficie. Dans notre cas, nous nous inscrivons dans une démarche de "gestion raisonnée".

La prévention avant tout, les 5 principes de Jean-Paul Thorez (plus de détails ici)

- premier principe : le plus de biodiversité possible: des fleurs et des légumes;

- deuxième principe : uniquement du compost;

- troisième principe : les rotations;

- quatrième principe : les associations;

- et cinquième principe : éliminer tout ce qui est malade.

 

Les plantes répulsives, insecticides et fongicides, faire ses purins

Les purins à l'instar d'une huile essentielle pour un homme ont une action à large spectre d’action et peuvent être insecticide, insectifuge et fongicide. Ce sont des extraits végétaux qui ne sont ni des engrais ni des pesticides. Il sont surtout des éliciteurs c'est-à-dire qu'ils renforcent les défenses naturelles des plantes (un sorte de probiotique pour nous) et renforce la plante à un niveau cellulaire pour mieux résister au attaque parasitaire et donc mieux se défendre (par exemple, des feuilles plus coriaces pour résister au grignoteurs)

Macérat de miel d'Ail et infusion/macération ortie

Macérat de miel d'Ail et infusion/macération ortie

 

Prenons l’exemple de l'ortie est une plante aux nombreuses qualités, elle peut couvrir un sol (après mulching c'est mieux) pour donner un gros apport d'azote et peut se mettre dans un compost pour accélérer la décomposition. Elle est précieuse pour toute macération dans le but de fabriquer le fameux et incontournable purin d'ortie : c'est un répulsif général contres les ravageurs verts (pucerons, cochenilles, etc.) mais c'est surtout un excellent fertilisant "coup de fouet", utile particulièrement pour les plantes au milieu du printemps et à la fin de l'été; en donnant également de la potasse en complément.

La fabrication du purin est généralisable à un grand nombre de plantes au niveau des proportions: on remplit à moitié un baril de bois ou un contenant plastique avec les végétaux sélectionnés, le contenant est ensuite rempli d'eau et le mélange se brassé quotidiennement, une dizaine à quinze jours plus tard quand il n'y a plus de bulles, le purin bien odorant sera prêt à être appliqué.

Je vous livre une liste des purins essentielle ci-dessous, à chacun de faire ces tests.

Selon Yves Gagnon, les plantes à fleurs jaunes, comme le pissenlit, la verge d'or, etc. (plantes souvent rudérales) sont convenablement pourvus en phosphore.

Pour l'emploi en arrosage des purins: lorsque le sol est sec, on dilue bien le purin (20 parties d'eau) et quand le sol est humide, on le dilue moins (3 parties d'eau).

Dans un jardin, on peut potentiellement tout faire macérer, par exemple un compost jeune et un fumier frais dans de l'eau pendant 24h, ce liquide ambré sera à appliquer pour des plantes gourmandes.

Enfin, avant de verser un purin dans un pulvérisateur, il est conseillé de le re-tamiser avec un tissu très fin ou un collant pour ne pas obstruer la buse du pulvérisateur.

 

- Ail: Efficace contre les pucerons, acariens et mouche de l'oignon. Par macération dans 100g d'ail à éplucher et à hacher dans de l'huile de lin. le lendemain, ajouter 1l d'eau, à brasser et à pulvériser dilué à 5%*. On peut également réaliser cette recette par décoction.

Son action fongique est utiles contre la cloque du pêcher, la pourriture des fraisiers et la rouille et fonte des semis; utilisation par décoction de 100g hachés dans 1l d'eau (ébullition et infusion 1h). A pulvériser pur.

* Notes: Sous les fruitiers sensible au maladie cryptogamique, on peut plantés des bulbe d'ail, comme l'ail rocambole qui est perpétuel. Cet ail libère libère le souffre utile à la protection.

- Tanaisie: Un des meilleurs insecticides naturel, c'est en décoction qu'on le prépare.

En mettant au préalable 100g de plantes fraîches a macérer toute une nuit dans 1L d'eau froide, le lendemain on amène doucement a ébullition avec couvercle et on maintient doucement en petit bouillon pendant 20 minutes, on laisse refroidir avec le couvercle, on filtre et on pulvérise sans diluer. Une décoction de ce type ce garde 2-3jours.

- Capucine: Écarte les mouches blanches et surtout les pucerons. A planter ou semer dans des massifs de rosiers, utile aussi près des arbres fruitiers et dans tous les endroits du potager.

A une action fongique contre le chancre des fruitiers et le mildiou de la tomate par infusion de 500g de feuilles dans 5l d'eau bouillante (10min). A employer pur par pulvérisation et arrosage, diluer à 30%* sur la tomate.

- Fougère: La plus efficace; surtout contre les larves de taupins, les pucerons lanigère les insectes de type cicadelle des vignes. Par fermentation, 1kg de feuilles pour 10l d'eau pendant 4-5 jours. Pulvériser dilué à 10%*, dans le sol contre les larves et aérien)

- Lavande: Faire infuser les parties fleuries 100g pour 1l d'eau. A pulvériser pur. Action: Éloigne un spectre très large d'insectes.

- Lierre: Utile contre les aleurodes, acariens et pucerons. Par fermentation dans 10l d'eau pour 1kg de feuilles et employé dilué à 5%.

- Menthe: Écarte tous type de pucerons (vert à noir). Par infusion de 50 g de plantes dans 1l d'eau, à pulvériser pur.

- Ortie: Intéressante contre les acariens jaunes et rouges mais surtout contre les vers des pommes. Préparation: on fait macérer 1kg récoltés avant floraison (si possible) dans 10l d'eau de pluie pendant plusieurs jours (macération sur 24 heures (en insectifuges) et 5 à 7 jours (pour la fertilisation) et selon les températures, 20 jours s'il fait 5°C, 15 jours s'il fait 20°C et 5 à 6 jours seulement s'il fait 30°C). On brasse tous les jours pour éviter la putréfaction. Quand il n'y a plus de bulles remontant à la surface, le purin est prêt, il n'y a plus qu'à le filtrer (dans un collant idéalement). On filtre et on pulvérise, 1 à 2L de purin pour 10L d'eau ou dilué à 5% dans le mélange total. Le purin d'ortie s'applique à une fois à mi-mai, une fois en juin et une fois en juillet, attention à ne pas trop en pulvériser, une trop grande richesse en azote si on pulvérise aura tendance à attirer les pucerons et autres insectes piqueurs.

- Consoude: il stimule la résistance des plantes (éliciteur), riche en potasse, phosphore et calcium, il est parfait dilué a 5% pour les jeunes plants en serre avant la plantation en pleine terre...après c'est 20% en extérieur en arrosage tout les 15jours surtout excellent pour les rosiers, les petits fruits et les fruitiers durant le milieu du printemps. C'est un bon purin pour réparer les plantes, après des dégâts climatique en pulvérisation tous les 10jours.
Formule : 1kg de consoude pour 10l d'eau. On touille bien pour le première fois et on stock le contenant la mi-ombre, on recouvre et on vient remuer tout les jours, les 1ere bulles apparaissent des le 2e jour ; des qu'il n'y a plus de bulles entre 5 et 8jour c'est prêt.

- Prêle: Au delà d'être un très bon fertilisant qui a la particularité d'apporter du silicium à la plante et de renforcer ses tiges en permettant de rendre les tiges et les feuilles plus résistantes contre tous type de parasite; elle est aussi répulsive contre le ver du poireau et l'araignée rouge qui infestent un très grand nombres d’espèces végétales. On la retient surtout en décoction pour soigner en prévention les maladies cryptogamiques des plantes (en comptant 1kg en masse sec pour un arrosoir de 10L). En purin, on compte 1,5 kg de prêle fraiche (5cm de tiges) pour 10L d'eau en laissant infuser pendant 2 semaines, on filtre et on dilue 1L de purin pour 9/10L d'eau. Par fermentation, 100g de plantes sèches dans 10l d'eau froide. Comme pour le Lierre, à pulvériser dilué à 5%. Ce purin s'applique au début du printemps et au début de l'automne, dans le sol (arrosage et pulvérisation).

- Sureau: A utiliser pour écarter les rongeurs. Par fermentation à base de 1kg de feuilles fraiches dans 10l d'eau, puis laisser macérer pendant 3 jours puis à employer pur en arrosage et efficace par décoction (1kg de jeunes feuilles pour 10l d'eau) par pulvérisation non dilué contre les altises, les pucerons et les thrips.

*5%: 5cl pour 1l, *10%: 10 cl pour 1l et 20%: 20cl dans 1l.

Note: On pulvérise de préférence le soir ou le matin tôt, éviter si possible, en exposition direct au soleil

Aller plus loin:

- Soins avec les huiles essentielles avec Eric Petiot


Sources/Sources photographiques : Horticolor, Purin d'ortie & Cie

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