Reportage – Cueillettes et transformation – retrouver le vivant, la matière et les savoir-faire

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Nature_cueillettes et transformations_Part.I

 

En découvrant il y a quelques années, la cueillette des plantes sauvages sur le terrain, j’ai mieux compris dans mon métier de jardinier l’intérêt d’appliquer un désherbage sélectif et de revaloriser certaines « plantes adventices » trop vite déconsidérées, qui répondent pourtant à nos besoins nutritifs profonds. Plus fondamentalement, il s’agit de restaurer une proximité immédiate avec les plantes, moins vitrifiée et maitrisée.

Chronique de terrain, dans cet article.

Actuellement, dans ma cuisine et tout simplement, j'incorpore volontiers et très régulièrement de l'ortie hachée à du quinoa revenu dans une casserole, comme du lierre terrestre dans le fromage et des feuilles de plantain dans mon omelette;

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Planche botanique du plantain lancéolé (Plantago lanceolata)

il y a du gout, plus de nutriments et cela, permet de se passer par moment, d'ingrédients d'origine animale pour les besoins en protéines. De plus, cette pratique de terrain permet de stimuler les cinq sens qui sont souvent saturés, restreints par le « sans-contact » lié aux mesures pandémiques. Cette redécouverte n'est pas que réservée aux personnes, atteintes de maladies dégénératives de type Alzheimer.

 

 

 

 

"Les plantes sauvages sont bien plus savoureuses et moins chères que les pilules multi-vitamines  du pharmacien" Francois Couplan

 

Christophe de Hody m'a initié à cette pratique en 2017, je reviens dans un entretien avec lui, dans cet article sur cette expérience qui me fut très formatrice en pleine immersion dans la nature, au bois de Boulogne...Oui, sans ironie, avec un peu d’attention, même dans ce type de parc/foret urbain (1er poumon vert de Paris, en terme de surface avant le bois de Vincenne) on peut découvrir un très grand nombre de plantes sauvages: comestibles et médicinales.

Comme il expose ci-dessous, la grande partie de l’alimentation des hommes dits primitifs était d'origine végétale. Ils étaient surtout cueilleurs avant d'être chasseurs. Le début de l'agriculture à l'ère néolithique nous montre que les choses n'ont pas changé du jour au lendemain et que le ramassage des plantes sauvages pour se nourrir cohabita longtemps avec les cultures qui étaient principalement constituées de céréales et de légumineuses.

 

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