Reportage – Vieux arbres: Leurs histoires, résiliences et romantismes

Le regard avec les arbres sont surtout fait de symbole : le lien entre la terre et le ciel, symbole de droiture, de rectitude immuable de solidité, de fidélité, de la Foi solide dans les sarments, les serments pour la paix – « Moi, je suis la vigne, et vous, les sarments » dans l’évangile de Jean.

Qu’il soit isolé ou en groupe, contraint ou non, par l’homme ou dans une foule forestière: où l’arbre tend désespérément vers la lumière: celui-ci s’élaguant par lui même; l’arbre n’est pas juste un « mobilier urbain ».

L’arbre ne bouge pas certes, mais il est plus que vivant ! Son arborescence est unique et permet de comprendre son histoire et sa résilience.

L’échelle du temps et de l’espace est très différente du temps humain. Par exemple, il est reconnu qu’un arbre va faire sa descendance dans sa graine (on parle d’épigénétique), dans une graine de 5g, il y a un chêne de plusieurs tonnes, mais aussi l’inscription de « son histoire résiliente » de plusieurs générations d’arbres qui ont précédé : résistance à une chenille, à une canicule, aux tempêtes, des méthodes de reproduction notamment le greffage. etc. l’arbre accumule toutes les données. En effet, toute l’évolution de l’arbre s’inscrit dans ses gênes et plus un arbre est vieux, plus il pourra transmettre à sa descendance les caractéristiques de sa résilience pour vivre fort et armée dans le monde où il poussera, dans le but de résister aux maladies et aux ravageurs, nous explique Hervé Coves. Autrement dit, un arbre a intégré le temps, pendant tout le temps de sa croissance.

« la plante fait voir son temps » de Paul Valéry dans dialogue avec l’arbre

 

Dans cette galerie ci-dessous, j’ai voulu montrer des arbres aux arborescences uniques. Comment ceux- ci ce sont adaptés à leur milieu de par leurs formes si singulières qui ne décrit pas juste une espèce, mais une histoire unique de par leurs interactions avec un environnement.

 

Arborescences

L’homme a besoin de s’identifier à l’arbre avec une visions anthropomorphique qui n’est pas forcement justifié pour le comprendre, il faut laisser tomber les comparaisons avec l’arbre mais plutôt voir les différence pour comprendre la résilience d’un arbre nous explique Francis Hallé.

 

Entretien avec Francis Hallé suite à la sortie du film « Arbres : Un voyage immobile (2001) de Sophie Bruneau et  Marc-Antoine Roudil

 

 

Pour aller plus loin, livres, documentaires, …


– Livre : Guide des arbres et arbustes d’Europe – A.Quartier et P.Bauer-Bovet – Delachaux et Niestlé

– Livre : Le bienfait des arbres, reconnaitre, récolter, cuisiner et soigner de Christophe de Hody

– Documentaire :  « Il était une forêt » avec Francis Hallé

–  Documentaire: Au royaume de la forêt de Jan Haft

Hervé Coves conte la nature du « Viel arbre » :

 

Histoire d’arbres résilients : un genévrier « bonzaï » et un sequoia géant (Sequoiadendron giganteum) de Californie nous enseigne que la capacité d’un arbre à résister dans un milieu hostile et sa faculté d’adaptation sont des leçons de vies pour les hommes.

 

 

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