Dans un contexte pandémique, les huiles essentielles sont de puissantes « bombes aromatiques » très utiles – voir indispensables -, en période où l’immunité est mise en branle de par ces facteurs : saison froide, décalage des saisons (en lien avec la météo et le climat), anxiété et dépression, les pollens et les pollutions urbaines, les virus, etc. Elles vont dans le même sens que la vie en favorisant l’autoguérison de l’organisme, qui sera plus fort et vitalisé par la suite.

L’aromathérapie est surement la médecine naturelle la plus efficace dans ce contexte viral qui n’est qu’à son début ; si autrefois, le combat était davantage sur la sphère parasitaire et bactérienne, nos futurs combats seront plus axés sur la sphère des virus. Ainsi demandons-nous, s’il ne serait pas envisageable de « vivre avec » pour ne pas céder à la peur panique, selon la stratégie « du sans contact » qui privilégie l’éradication, la guerre. Il est évident que l’immunité est en 1re ligne et elle se doit d’être alimentée par une bonne alimentation, des activités extérieures, phytothérapie et les huiles essentielles que je vais énumérer dans ce contexte sont un bouclier de poids et peuvent apporter une activité antivirale prouvée scientifiquement. En effet, elles ne sont pas qu’à utiliser uniquement sur une sphère purement curative, mais aussi en préventif, cela est juste prouvé par la diffusion atmosphérique, cette méthode d’application excelle au point que les huiles détruisent la majorité des virus dans l’air en suspension et même des virus de type « coronavirus ».

Les huiles essentielles attaquent une infection sur deux versants : en stimulant les forces immunitaires d’auto-guérisons et en affaiblissant le virus responsable. En cas d’infection, elles permettent au corps d’expectorer et elle s’attaque directement aux virus ou aux bactéries, ce qui explique leurs réelles efficacités en début de symptômes, notamment ORL (mal de gorge, rhino-pharyngite, toux sèches) et d’allergies.

Les huiles essentielles ne deviendraient-elles pas indispensables, voire en 1ère ligne, pour se protéger et se traiter en période pandémique en complément des antibiotiques qui peuvent montrer certaines limites 1 ? Notamment en cas de manque d’informations ou de mauvaises préventions sur ces pathogènes émergents bactériennes ou virales (la maladie de lyme, le chikungunya, dengue, etc.), comme expliqué dans l’introduction de cet article. Un grand nombre de soignants du naturopathe à certains médecins généralistes s’accordent à dire que les huiles essentielles sont de véritables « antiviraux ». Les virus ont une mémoire et évoluent constamment, les huiles essentielles ont un effet « bouclier » qui n’est pas minimisé par les mutations. Les huiles essentielles vont s’adapter à chacun, selon son contexte, elles sont un très bon soutien (on parle alors de médecine intégrative) à la médecine générique.

 

HE_flacons-illustrations


La grande différence entre un vaccin et les huiles essentielles : le vaccin se concentre sur une souche donnée, tandis que les huiles essentielles peuvent agir sur toutes les souches dans la mesure où elles passent par un autre biais. C’est à dire par la déstructuration, entre autres, de l’enveloppe du virus. Raison de plus pour laquelle l’aromathérapie mériterait d’être étudiée au niveau clinique. Nous dit Pierre Franchomme, qui est à l’origine de l’appellation et de la mise en place du « chémotype » pour reconnaitre les substances actives dans les huiles. Celui-ci revendique une médecine complémentaire et intégrative face ces nouveaux virus de type ARN de la famille des coronavirus (SRAS, MERS …).

 

 

Application des huiles


 

Dans ce contexte, je privilégie les voies externes (massages cutanés) et d’associer éventuellement les voies internes (bouches : orale ou sublinguale). En effet, cette voie présente plusieurs avantages, du fait que les huiles étant transcutanées, elles passent donc à travers les barrières de la peau pour se retrouver dans le sang. La circulation va permettre une action dans tout le corps avant d’être éliminée naturellement et plus facilement par l’organe du foie.

 

Les voies externes

 

– le nez par les inhalations (olfactothérapie),

– Le thorax/épaule

– les avant-bras

– la voute plantaire

– Le plexus,

En règle générale, comme vous le constaterez  dans les protocoles d’application, dans la suite de cet article. Il vaut mieux répéter une application toutes les heures que de mettre un dosage plus important en une seule application, autrement dit,  il ne sert à rien d’augmenter les dosages, mais de répéter les applications.

 

La voie interne

 

– Sublinguale (laisser fondre dans la bouche les HE, sur un support neutre: comprimé, sucre de canne, mie de pain, etc.)

– Orale (gélule de HE, en complément, si symptôme persistant et selon certaines pathologies)

– Annale (suppositoire de HE, en cas d’urgence)


Abréviations utilisées dans cet article – Précautions d’usages

Dans cet article, vous trouverez ces abrégés : HE qui veut dire « huile essentielle »  et HV pour « huiles végétales » ; CS : « cuillère à soupe » et CC : « cuillère à café » ; gtte pour « gouttes » et QSP: « quantité suffisante pour » une fois qu’est compté les 1er ingrédients, le dernier ingrédient sera ajouté pour compléter

Attention pour les débutants, l’utilisation des huiles essentielles doit être faîte en toute connaissance des risques toxiques de certaines huiles essentielles. Si vous ne les connaissez pas, merci de regarder cette vidéo avant mise en pratique découverte des huiles essentielles + merci de lire ces précautions d’emploi générale et du bon usage des huiles essentielles

Les HE décrits ci-dessous : le laurier noble et l’eucalyptus radié sont contre indiqués en cas d’Asthme fort (plus forte en 1.8 cinéole) celle de ravintsara, Saro peuvent êtres appliquer si l’asthme est léger, il faut respirer au flacon avant ou en déposant juste 1g sur le dos de la main et respirer. Toute HE à un potentiel allergique – on déposera 1g (goutte) sur le pli du coude et attendre 48h si pas de réactions cutanés).

En général : Les HE (dont celles citées dans cet article)  sont contre indiqués pour femme enceinte ou allaitante, les personnes épileptiques, les personnes hypersensibles ou présentant des cancers hormono-dépendants et toutes personnes ayant des problèmes de santé grave, sauf en diffusion dans un cadré suivis et sauf sur prescription médicale. On évite chez les enfants de moins de 6ans et interne, pas avant 7ans. Sauf, avis médical certaines peuvent être utilisé de façon ponctuelle et externe à partir de 3ans et on n’utilise jamais les HE sur des bébés et enfants de moins de 3 mois.


Les 3 huiles essentielles à avoir


 

HE_flacons-illustrations-2

 

Si vous débutez, commencez à les utiliser seul pour bien en apprécié les effets et voir si celles-ci, vous correspondent tant sur les effets, qu’au niveau du nez. Je vous proposerai après ce chapitre, des synergies selon mon expérience.

 


Le Ravintsara (Cinnamomum camphora CT 1,8 cinéole)

 

 

– Renforcement immunitaire : Elle s’utilise surtout pour renforcer/stimuler l’immunité, 2-4 gttes le matin sur le plexus, épaule, thorax, et éventuellement sous les bras et sur l’aine ;  pour les personnes plus sensibles, ça sera à appliquer sous la voute plantaire.

– En période pandémique : Sur une base de 5-7 gttes (à renouveler 2 à 4 fois par jour), sous la voute plantaire, avant-bras et haut du dos en massage tous les matins et si infection, on peut aller à 10 gttes, en appliquant en priorité sur le haut du dos (épaule) en redescendant sur thorax 4-6 fois par jour pendant 4jours, on peut alterner avec les avant-bras.

– L’immunité en lien avec les émotions, le ravinstara est très adapté à l’olfactothérapie du fait que tout en traitant la sphère virale, elle agit sur les fatigues nerveuses. On appliquera sur la face interne des poignets où on inhalera sur un mouchoir 2gttes ou dans un stick inhalateur (lien Aromazone).  Personnellement en inhalation, j’apprécie de la mélanger avec 2g de citron jaune en l’insérant dans un protocole de respiration de type « cohérence cardiaque » du Dr David O’HARE qui permet de rester « maitre de soi » dans les situations compliquées ; cette méthode permet au système nerveux autonome de prendre le relais sur le psychisme et de relâcher les tensions nerveuses ; avant de dormir, je vais l’associer avec de la lavande fine dans le but de lâcher prise.

Curieusement, le ravintsara à cette ambivalence très spécifique de favoriser l’endormissement le soir (en inhalation) et de donner de l’énergie le matin. Si vous ne trouvez pas ou plus de ravintsara, le Saro  (Cinnamosma fragrans) conviendra très bien. Vous trouverez d’autres qualités sur ce lien.

En aromathérapie, on ne peut pas dissocier la stimulation de l’immunité « immunostimulant » (innée et adaptative) et le versant antiviral, les huiles essentielles agissent sur les deux fronts.
1ère barrière immunitaire : « immunité innée ».

Les cellules se regroupent sur les sphères ORL avec comme réflexe la réaction inflammatoire et 90% des infections hivernales sont liés à des virus, en effet un virus cherche une cellule hôte pour se répliquer

2e barrière : « l’immunité acquise » ou dite « adaptative »

Cette barrière de l’immunité humorale qui est la mise en œuvre de différents lymphocytes pour fabriquer les anticorps et faciliter les cellules de l’immunité qui fonctionne 24/24h. L’immunité acquise mémorisera les contacts ultérieurs que pourront provoquer des pathogènes viral et bactérien, cette opération de défenses vise à éviter toute réaction inflammatoire dans le but de s’adapter à à divers environnements à tout ce qui est étranger et potentiellement dangereux.

Le système immunitaire est en lien avec nos interfaces : poumon, bouche, intestins, etc. Enfin, les cellules immunitaires ont des récepteurs à l’adrénaline et au stress, c’est pour cela qu’il y a un lien direct avec le système nerveux. Un mauvais stress récurrent fragilise l’immunité.


Le citron jaune (Citrus limon)

 

A l’instar de l’HE de tea-tree qui est une antimicrobienne à très large spectre d’action, le citron2, agit sur tous les fronts : tant sur la sphère digestive que sur les infections respiratoires. Cette antiseptique complète est très utile également en pulvérisation, pour purifier l’air, mais aussi comme base pour la fabrication d’un gel hydroalcoolique naturel, formule sur ce lien. Vous pouvez ajouter, pour plus d’efficacité sur les virus enveloppés, les HE suivantes  25 gttes de tea-tree et 5 gttes de laurier noble Ou 15 gttes de citron et 15 de tea-tree.

En période pandémique : On masse avec 2-3gttes dilué dans 4 gttes de HV (huile végétale abricot ou noisette 3 sur le thorax, la gorge et épaule, les ailes du nez (si rhinopharyngite), 4 fois par jour (qu’on peut associer avec le ravinstara). On peut compléter en prise orale dans une cc de miel, en versant 1g jusqu’à 4fois par jour pendant 3-5jours.

Détoxication, digestive, antifatigue et stimulante de l’immunité et du morale : Tout en stimulant l’immunité, celle-ci à une action hépatique en soutenant le foie, d’où cette complémentarité détoxifiante avec les HE purement anti-viral* (Bulle : A base d’1.8 cinéole qui est le chémotype présent surtout dans le ravintsara, laurier noble et eucalyptus radié, le cinéole est très mucolytique et décongestionnante nasale pour les sphères ORL). Elle est anti fatigue pour aider à la convalescence après maladie ou quand on se sent engorgé après une médication lourde et sur la sphère digestive, elle est incontournable pour les nausées, les digestions lentes et après des repas trop copieux, en prise orale, on verse 1 à 2gttes dans une CS d’huile végétale ou support neutre, sucre de canne etc. Sur le morale,  mais aussi en cas de déprime légère en début de journée, en procède plutôt par olfaction, en versant 1 à 2gttes sur un mouchoir ou stick inhalateur.

Pour la sphère psychologique, en inhalation, je l’associe volontiers avec le ravinstara ou saro dans un protocole respiratoire de « cohérence cardiaque 365« ,  qui m’aide à faire une vraie pause en reconnectant, en relativisant, aidé par les molécules aromatiques des HE. En voici une présentation :


Le Laurier noble (Laurus nobilis)

 

Laurier-noble_arbustes
Le laurier noble est un grand arbustes voir arbrisseau pouvant aller jusqu’à 10m de haut, sans taille.

En période pandémique : l’huile de laurier s’utilise davantage en cas d’infection et pour faire barrière au virus dans l’air. En massage, c’est le même protocole que le citron (toujours dilué en massage cutané) sur une base de 4-5 gttes diluées dans une huile végétale, sur le thorax/cou/épaules, le matin et sur les avant-bras en journée en dehors de chez soi. Si besoin on renouvelle 2-3 fois par jour en préventif. Si début d’une infection, on peut aller à 10 gttes le haut du dos (épaule) dilué dans une cuillère à soupe d’HV en redescendant sur thorax 4 fois par jour, pendant 4jours.

L’immunité en lien avec les émotions : Elle est très efficace en olfactothérapie pour donner confiance en soi4: 1g sur la face interne des poignets avant toute sorte d’épreuves ou sur un mouchoir.

Douleurs : Notamment celles liés au sport-choc, arthrite, rhumatisme, tendinite en soin d’urgence : 1g dans pour 10g l’huile végétale (préférence calophylle inophylle) aide à diminuer la douleur redonner flexibilité.

Bouche : pour toutes infections en complément du tea-tree : 1g sur un coton-tige en application sur des aphtes qui disparaissent très rapidement.

La HE d’eucalyptus radié est aussi une incontournable et une très grand antiviral,  immunostimulant, qui protège les sphères respiratoires hautes.
Le laurier et l’eucalyptus radié sont très forts en 1.8 cinéole, elles seront déconseillées aux personnes asthmatique, même léger ; c’est à tester cas par cas. Le ravintsara sera alors plus adapté ou toutes autre huiles essentielles à base de conifères.  Je conseille alors le sapin pectiné, dans les contextes pandémiques.
Les autres qualités du laurier noble sur ce lien.

 


Autres huiles essentielles

 

 
La trousse d'hiver de Françoise Couic-Marinier
La sélection « HE anti-virales » de Francoise Couic-Marinier au « Bonheur d’essences »
 

– Les thyms à « linalol » et « thujanol » qui ne sont pas à confondre avec la variété « thymol »5.

Ces deux thyms sont complémentaires avec les autres HE à base de 1,8 cinéole, décrite ci-devant. Elles sont douces et adaptées pour les personnes très sensibles ou asthmatiques contre-indiquées sur le 1,8 cinéole.

Le thym à linalol est un anti infectieux très puissant et très douce : 2-4gttes dans une CS d’HV sur le cou, thorax, voute plantaire/avant-bras et est très toléré en bouche et intégré dans les synergies ci-dessous. Le chémotype du linalol est une alcool terpénique qui vient se superposer à l’oxyde du 1,8 cinéole. Pour résumer, les HE ravinstara, laurier, eucalyptus à 1.8 cinéole sont surtout antiviral et ce thym va renforcer l’action anti-bactérienne (type antibiotique) si cela dégénère en infection bactérienne.

De plus, c’est un tonifiant général pour la sphère psychologique et stimulant de l’immunité en olfacto. 6

 

Le thym à thujanol est aussi un anti-infectieux très puissant avec les mêmes caractéristiques (moins adapté en diffusion dans l’air), à l’instar du citron, elle aura une action régénérante hépatique en soutenant le foie.

Ces deux thyms sont très intéressants aussi en cas de fatigue avec un début de mal de gorge.

 

Synergies


 

 
 

HE_flacons-illustrations-3

 

Les huiles essentielles sont par ailleurs plus efficaces en mélange, ainsi je vous propose quelques formules « préventives » voir « curatives » en complément à tous traitements allopathiques.

Ces mélanges s’utilisent dans un contexte de prévention, voir en curatif 7 s’il y a des fatigues liées à des climats froids, humides, changements brusques de température et épidémique. Ces protocoles immunostimulants sont très adaptés pour des personnes plus fragiles, âgées, et toutes personnes à sujets inflammatoires permanentes avec maladie chronique : dépression, arthrose, fibromyalgie, etc., et contact répété avec des personnes malades, pendant 15j à 3 semaines, en respectant bien une pause thérapeutique de 1 semaine.

Abréviations utilisées dans cet article – Précautions d’usages

Dans cet article, vous trouverez ces abrégés : HE qui veut dire « huile essentielle » et HV pour « huiles végétales » ; CS : « cuillère à soupe » et CC : « cuillère à café » ; gtte pour « gouttes ».

Les HE décrites ci-dessous : le laurier noble et l’eucalyptus radié sont contre indiqués en cas d’Asthme fort (plus forte en 1.8 cinéole) celle de ravintsara, Saro peuvent être appliqué si l’asthme est léger, il faut respirer au flacon avant ou en déposant juste 1g sur le dos de la main et respirer. Toute He à un potentiel allergique – on déposera 1g (goutte) sur le pli du coude et attendre 48h si pas de réactions cutanés).

En général : Les HE (dont celles citées dans cet article)  sont contre indiqués pour femme enceinte ou allaitante, les personnes épileptiques, les personnes hypersensibles ou présentant des cancers hormono-dépendants et toutes personnes ayant des problèmes de santé grave, sauf en diffusion dans un cadré suivis et sauf sur prescription médicale. On évite chez les enfants de moins de 6ans et interne, pas avant 7ans. Sauf, avis médical certaines peuvent être utilisé de façon ponctuelle et externe à partir de 3ans et on n’utilise jamais les HE sur des bébés et enfants de moins de 3 mois.

En complément, pour les novices merci de lire ces précautions d’emploi général et du bon usage des huiles essentielles.

 


Renfort immunité

 

=> Dans ce contexte, on recherche une action « immunodulante » dans le but d’obtenir un double effet favorable à l’immunité : préventif ORL, anti-viral et neurotonique (une action sur la sphère psychique pour garder le morale et la confiance). Les huiles essentielle préconisés s’utiliseront pur, excepté si hypersensibilité au niveau de la peau et autres, on ajoutera toujours un CS d’HV au nombre de gouttes indiqués.

– « Mélange 1 – immuno doux », dans 10ml on mélange : HE citron – 6ml et thym à linalol – 4

– « Mélange 2 – immuno classique », dans 10ml, on mélange : HE saro – 4ml, thym à linalol (attention pas thymol) – 3, tea-tree – 1, encens – 1

–  « Mélange 3 – immuno  fort », dans 10ml, on mélange : HE saro – 4 ml, laurier noble – 3 (attention contre indiquée en cas d’asthme même léger, on reste sur le 1er mélange), tea-tree – 2 et encens – 1

– « Mélange du Dr Bandoux », dans  10ml, on mélange : HE ravinstara ou saro – 5 ml ,  thym linalol – 3, Lemongrass – 2 et giroflier – 1

– Notes :

Protocole application : On masse le thorax 7-10 gttes par jour 1 fois dans la journée en préventif. En curatif 4 à 6 fois le premier jour jusqu’à 3 fois par jour, à partir du 2-3e jour. Le traitement se fait sur 5 jours et on arrête pendant 2jours ou on peut appliquer pendant 3 semaines et faire une pause de 1 semaine. Ces pauses sont importantes et « thérapeutiques » dans le but de  laisser reposer le foie qui est un organe majeur dans la détoxification des HE (émonctoire principal), surtout si on prend des HE en interne (sublinguale ou gélules).

On peut remplacer le ravinstara par le saro, romarin cineole, laurier, eucalyptus radié, niaouli ou en dernier recourt si ces huiles ne sont pas disponible, la myrte verte

On peut remplacer le thym par le tea-tree,  palmarosa et bois de rose

 

=> Recharge nerveuse – fatigue et complément orale (si besoin) :

– Reflexe : massage des glandes surrénales pour aider les reins, le matin : 2 gttes de pin sylvestre, appliquer avec un HV ou tapoter avec les points fermés et en interner 1 à 2gttes de citron sur support (ne pas dépasser 10 jours).

mélange 1 – recharge : (complément, en alternance avec les mélanges « immuno »), dans 10ml : HE Thym à linalol – 4ml, Marjolaine à coquille – 3, ravinstara ou saro – 3.

– Mélange 2 – grosse fatigue/léthargie : pour 30ml, HE 10ml d’épinette noire (contre indiqué cortison-like en cas de problème thyroïde), pin sylvestre – 5, marjolaine – 5, ravintsara – 1 : 10 gttes matin et milieu de journée sous la voute plantaire, et si besoin une autre prise durant la journée avant le début de soirée, en massage sur le plexus et avant-bras.

– Protocole application : Ces mélanges s’appliquent en massage en privilégiant les zones sous la voute plantaire ou avant-bras ; idem, pour les pauses thérapeutiques : On peut faire sur 5 jours et on arrête pendant 2j ou 3 semaines et arrêt sur 1s.

Le saro (Cinnamosma fragrans) nous vient de Madagascar, je vous recommande d’aller voir le catalogue astérale (producteur et distillateur à Madagascar). Ce producteur est vigilant au pillage botanique notamment sur le ravinstara qui est souvent en rupture de stock dans les magasins, en période hivernale. Dans ce contexte, le Saro a presque les mêmes propriétés et est très adapté.

Hydrodistillateur de géranium à l'ile de la réunion. Pour avoir une HE de gérnium par ce processus, il faut compter 5 heures et compter 25 à 50cl d'HE pour 350kg de sommités fleuries de géranium.
Hydrodistillateur artisanal de géranium à l’ile de la Réunion. Pour avoir une HE de géranium par ce processus, il faut compter 5 heures de temps pour en extraire 25 à 50cl d’HE pour 350kg de sommités fleuries de géranium.

 

=> Réflexe, le citron en prise orale

Il stimule l’immunité, c’est aussi un purifiant hépatique, qui permet une meilleure circulation du sang ce qui est très favorable pour baisser les moments inflammatoires (bien qu’il ne soit pas anti-inflammatoire), on peut l’associer et si infection notamment au niveau des sphères ORL avec le thym à Thujanol (pas le Thymol). On versera 2 g sur un support (mie de pain, 1 CS d’HV,  morceau sucre canne ou comprimé neutre), 3 fois par jour pendant 5-10jours. Dès début de l’infection de cause virale ou bactérienne s’annonce, elle peut considérablement s’atténuer voir disparaitre en répétant 3 à 4 prises sur 24h tout en combinant  ces deux huiles.

 

=> Lavage de bouche « dentifrice et tea-tree »

Nous avons un microbiote buccal et les dentifrices bourrés de désinfectant de synthèse éliminent une grande partie de ce microbiote, ce qui est donc délétère pour l’immunité. On privilégiera des dentifrices à base d’argile en y déposant une 1gtte d’HE tea-tree qui plus est, nettoie les gencives et aide à la prévention des caries.

Les formules curatives comportant des HE nécessitant un conseil personnalisé (en fonction, de l’âge, des pathologies et des traitements de la personne, des symptômes) il est préférable de faire appel à l’aromathérapeute qui vous suit ou conseille habituellement ou de me poser des questions dans les commentaires. Concernant ces protocoles, si après quelques jours vous allez mieux il ne sert à rien de continuer après les pauses thérapeutiques, à part si vous êtes dans un environnement infectieux.

 

HE_plantes-phytho-illustrations
Une jardinière de mélisse et de lierre terrestre, les deux ont des vertus digestives, anti-inflammatoires, anti-tussives voir anti-viral. J’associe avec plaisir la Mélisse avec l’ortie en infusion.

Déplacement et protection

 

© https://www.markal.fr
© https://www.markal.fr

=>Spray protection nez

Dans ces contextes pandémiques, il est important de protéger le nez en priorité qui est un chemin direct vers les poumons.

Je vous propose cette formule de @Aude Maillard, pour plus approfondissement vous trouvez sur ce lien une formation complète sur les formules et les bons réflexes/astuces en aroma sur l’immunité, anti-viral et antibiotique.

 – Le mélange: Dans un flacon vide de 30 ml (en verre teinté et muni d’un embout nasal) : HE de laurier noble – 6 gttes, ravintsara – 6 gttes et tea-tree – 6 gttes et QSP – HV calendula 29,5 ml

– Protocole application : Dans un lieu public, déposez 1 pulvérisation dans chaque narine de la synergie suivante, maximum, 3 fois par jour (déconseillé chez les enfant de moins de 15 ans, en cas d’asthme, d’épilepsie, en période de grossesse et d’allaitement, de saignements de nez).

– Contre-indication : en cas d’asthme (mais chacun sa sensibilité), d’épilepsie, saignement de nez et éviter si il y a des troubles d’auditions et des acouphènes pour le tea-tree qu’on peut remplacer par la HE lavande fine et ou cyprès de Provence.

P.S: On peut également utiliser un spray à la propolis , en y ajoutant des HE. La propolis sert aux abeilles pour tapisser l’intérieur des ruches et la protéger, de tous parasites.

 

=> Flacon « barrière »

Les huiles essentielles citées ci-dessous ont la faculté de faire barrière immédiate à un virus ou à une bactérie.

– le mélange: Dans un flacon vide de 10ml : HE citron – 4ml, eucalyptus radié – 3 ; tea-tree – 2, sapin pectiné ou romarin cinéole – 1

– Protocole application : A la base du nez (l’ailerette du nez) , appliquer 1 à 2 gttes à chaque narine ou sur un masque.

En cas de doute et s’il vient une sensation étrange à la gorge, voici un protocole: inhalation 5 fois de suite par  olfactothérapie  en y déposant 1-2 goutte à l’intérieur des poignets, appliquer 4-6 gouttes en massage sur l’ensemble du cou et de la nuque ou avant-bras et déposer 1 gtte en bouche. On peut enchainer, ces trois voies d’administrations 4-6 fois dans la journée, si besoin, et si environnement infectieux.

Cette synergie en complément avec le spray protection nez est un combo qui protège ainsi toutes les voies respiratoires à chaque sortie, notamment dans des lieux confinés.

– Contre-indication : Ne pas appliquer ce mélange en plein soleil, le citron peut être photosensibilisant et dans ce cadre utiliser une HE citron sans furocoumarines diminuerait les effets du citron en tant qu’antiviral.

 

Diffusion


=> Pas de diffuseur et en déplacement

– Dans un flacon d’alcool biologique (sans phtalate, ni glycol) à 90 °, que vous pouvez trouver ici. Je mélange 3 HE dilués à 10 % pour 100 ml, ce qui fait 10 ml d’HE directement dans le flacon, je secoue en douceur avant chaque utilisation. Voici une composition perso :

Légende: il me sert en diffusion aérienne dans certains lieux trop clos (ne pas vaporiser en présence de personne ou 5 min avant), il peut aussi me servir pour désinfecter un masque, en mettre sur une écharpe, vêtements en protection ou en désinfection après coup.

 

=> Les diffuseurs adapté

Le diffuseur Libelia (innobiz)
Le diffuseur Libelia de innobiz

Je conseille davantage les diffuseurs par « nébulisation à froid » appelés aussi « ultrasonique » ou « venturi », le diffuseur projette les HE en microparticules à froid. Pour des petites pièces, il est conseillé de ne pas rester dans la pièce (le protocole est décrit ci-dessous). Je recommande ce modèle de diffuseur Libelia (marque innobiz).

Les diffuseurs par brumisation agiront, mais seront moins efficaces et moins forts dans un contexte d’assainissement et de désinfection. Ce type de diffuseur est davantage adapté pour les personnes sensibles ou pour créer une ambiance avec une brume, on peut donc diffuser tout en restant dans la pièce.

Enfin, on évite tous diffuseurs qui font chauffer les huiles essentielles comme les brules parfums, les lampes aromatiques, etc., cela annihile l’effet thérapeutique des molécules aromatiques.

 

Brumisateur, diffuseur plus adapté pour creer une ambiance olfactive et non, pour un traitement pure thérapeutique/aromatique.
Brumisateur. Ce diffuseur est plus adapté pour créer une ambiance olfactive et non, pour un traitement purement thérapeutique/aromatique.

=> Ma sélection HE

Voici une base de HE à combiner (je conseille de rester sur une base de 2 à 3 huiles pas plus, pour une bonne perception) pour l’assainissement, immunité et calme (on teste cas par cas) : ravintsara, encens, eucalyptus radié, citron, pamplemousse, saro, thym à lilanol et orange.

Pour remplacer eucalyptus et ravinstara sur la contre-indication lié à l’asthme : je conseille alors de rester sur les conifères,  en préférence je recommande le sapin pectiné ou Sibérie.

  • En résumé, les huiles spécifiquement adaptés

– Pour l’assainissement: Bois de rose, Lemongrass, géranium, citron et tous les agrumes

– désinfectant : ravintsara, niaouli, sapins, encens, eucalyptus radié, romarin à cinéole

– Détente : petit grain bigarade, lavande, orange, verveine, ylang-ylang, géranium

On évite toutes les huiles à base de phénols : origan compact, girofle, sarriette, thym à thymol, basilic, gaulthérie, carotte, ajowan, cyprès et genévriers pour les conifères.

 

=> Proposition mélange

– Mélange 1 « toute saison » : Dans un flacon de 10ml, on mélange : Ravinstara ou saro – 3.5 ml, Eucalyptus radié – 3, Citron – 3 et conifères (sapin pectiné) – 0.5.

– Mélange 2 « hiver et bonne humeur » : Idem pour le flacon : Un conifère (sapin de préférence Baumier ou pectiné) – 4ml, orange – 3 et encens – 3

autres mélanges en vrac (2 huiles) dans cette dynamique : Saro/encens ; citron/eucalyptus radié, pamplemousse/ravintasra) ; pour donner plus de chaleur et de calme, on peut mettre de la lavande et de l’orange.

=> Protocole diffusion

– Nébulisation : On compte 10-20min de diffusion avant l’arrivée de personnes dans une pièce en espaçant toutes les heures ou trois heures. On compte 50 à 60 gttes, si les huiles sont séparées on peut mettre 15 à 20 gouttes de chaque.

Brumisation (ultra-son) : on compte entre 20 à 35 gouttes.

Précaution pour les deux diffuseurs : Ne pas diffuser en présence de femme enceinte ou allaitante. On ne diffuse pas en présence d’un bébé de moins de 30mois et si possible jusqu’à 6 ans; prudence chez les personnes asthmatiques ou épileptiques, éviter les HE dermocaustique (exemple : origan, cannelle, sarriette) et neurotoxique (ex : cèdre de l’atlas, thuya, etc).

En diffusant 1h, on peut éliminer 70 à 90% des germes en suspension (sans personne dans la pièce).

 

HE-CSocio-synergies

 

Pour aller plus loin


 

Les ateliers/cours vidéo du Dr Aude Maillard, (cliquer sur l’image)

cours-videos-aromatherapie-huiles-essentielles

 

Et quelques livres référence :

 

  • Le grand guide de l’aromathérapie et des soins beauté naturels du Dr Aude Maillard, sur ce lien
  • Le guide Terre Vivante des huiles essentielles du Dr Françoise Couic Marinier :

 

[siteorigin_widget class= »SiteOrigin_Widget_PostCarousel_Widget »][/siteorigin_widget]

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.